L’OFADEC a 18 ans d’expérience avec les réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés dans les domaines suivants :
- Gestion de camps (250 camps gérés pour une population de 66 000 réfugiés)
- Santé et Education (66.000 réfugiés)
- Micro projets femmes (500 femmes)
- Rapatriement (2.000 réfugiés)
- Projets agricoles ( 2.000 hectares pour les réfugiés)
PROGRAMME REFUGIE EN PARTENARIAT AVEC UNHCR AU SENEGAL
Réfugiés de Mauritanie : 1989 à nos jours
L’OFADEC compte 18 ans d’expériences dans la gestion des programmes réfugiés.
1989 à nos jours OFADEC a assuré l’accueil, la gestion des 250 camps de réfugiés. La distribution de l’aide alimentaire pour 66.000 réfugiés de Mauritanie de 1989 à 1995.
L’OFADEC a assuré le fonctionnement du système sanitaire comprenant 14 cases de santé pour les besoins de ces réfugiés.
Son service éducation a assuré le fonctionnement et le suivi des écoles réfugiées, cela a permit la scolarisation du plus de 6.000 enfants, plus tard il a assuré l’intégration de plus de 800 enfants dans le système scolaire sénégalais.
Dans le cadre des projets générateurs de revenus avec les réfugiés Mauritaniens 1.000 hectares de terres sous irrigation ont été mis en culture pour la production de riz et de légumes à Matam et Podor.
Des micros projets de crédit pour les femmes réfugiées dans la vallée du Fleuve touchent plus de 500 femmes.
Réfugiés Urbains 1998 à nos jours
A Dakar OFADEC est chargé de la gestion des réfugiés urbains qui fait environ 2.000.
Les activités de l’OFADEC dans ce domaine sont :
- Assistance,
- Education / Formation,
- Santé,
- Micro projet.
Réfugiés de Guinée Bissau : 1998 – 1999
Avec le conflit en Guinée-Bissau, l’OFADEC a assuré l’accueil des réfugiés de Guinée-Bissau à Dakar. Il a assuré le rapatriement de ces réfugiés de Guinée-Bissau par bateau et par la route vers leur pays d’origine, plusieurs milliers de réfugiés ont été rapatriés.
Les programmes réfugiés sont réalisés en partenariat avec le HCR.
L’OFADEC compte 2 cadres parlant et écrivant le portugais
L’OFADEC est administré par un conseil d’administration composé de 15 membres.
Aujourd’hui l’OFADEC conduit des programmes dans la région du Fleuve Sénégal, Tamba et Dakar.
ACCUEIL ET RAPATRIEMENT DES RÉFUGIÉS DE GUINÉE BISSAU AU SÉNÉGAL (juin 1998 décembre 1999)
En juin 1998, une mutinerie de l’armée a entraîné des affrontements entre les troupes loyalistes et rebelles pour le contrôle du pays.
Ces affrontements ont entraîné un déplacement massif de la population civile.
C’est environ 20 000 personnes qui ont traversé la frontière pour se réfugier au Sénégal.
Certains ont été évacués par bateau d’autres sont venus en voiture ou à pied.
Parmi ces réfugiés fuyant les combats 2 000 ont été regroupé à Dakar dans un camp de transit situé près de l’aéroport de Dakar.
Devant l’absence de conditions adéquates d’hébergement ces réfugiés ont été transférés en août 1998 dans un camp plus fonctionnel à 70 km de Dakar.
GESTION, INSTALLATION DU CAMP DE THIES
Durant leur séjour au Sénégal, l’OFADEC a assuré la gestion et l’assistance de ses réfugiés avec des ressources fournie par le HCR.
Installation du camp de Thiès prévu pour 1200 réfugiés dans les locaux du commissariat à la sécurité alimentaire.
Les travaux suivants ont été réalisés pour assurer un hébergement des réfugiés :Installation
de l’eau potableet des robinets pour couvrir les besoins en eauInstallation de latrines et douches (1 pour 20 personnes)
Électrification des chambres et installation de ventilateursInstallation d’un poste de santé, une cuisine et de lavoirs.
Après un mois de travail, les réfugiés ont puquitter le camp provisoire à Dakar s’installer dans ce camp mieux aménagé.
Dans le camp de Thiès les missions de L’OFADEC a assumé lestâches suivantes :
Fourniture de l’alimentation et suivi des cuisines
Soins médicaux et médicaments,
L’éducation des enfants
Les activités génératrices de revenusL’animation du campL’OFADEC a bénéficié du soutien de la communauté des ONG qui ont contribué de façon importante à l’atteinte des ces objectifs.
La contribution du gouvernement du Sénégal a été importante dans la fourniture de riz et dans la santé.
RAPATRIEMENT DES RÉFUGIES EN GUINÉE BISSAU
Avec la fin du conflit et la signature des accords les réfugiés ont manifesté le souhait de retourner chez eux.
Le HCR qui était chargée de cette mission a confié à l’OFADEC la planification et l’exécution de e rapatriement qui devait se dérouler dans les meilleures conditions de sécurité.Pour cette mission la voie maritime a été privilégiée, l’OFADEC a affrété un bateau d’une capacité de 170 places.
Le déplacement des réfugiés s’est effectué en cars de Thiès à Dakar (70 km) et l’embarquement à bord du bateau à partir de Dakar.
A Thiès, il fallait établir les convois distribuer les viatiques, transporter les bagages et les personnes vers le port. La grande contrainte était la marée au port de Bissau, il fallait arriver à la marée haute ou attendre des heures.Le bateau a fait 5 rotations sans incident et sans perte de bagages.
Une équipe de l’OFADEC composé de personnel administratif et un médecin a accompagné le bateau de même qu’un représentant du HCR.
Au terme de l’opération de rapatriement 1000 réfugiés ont regagné leur pays, la voie terrestre a été utilisée pour les retardataires.
REFUGIES DE MAURITANIE
En avril 1989, après les violences intervenues en Mauritanie 66.075 réfugiés se sont installés au Sénégal le long de la vallée du fleuve Sénégal.
Devant cette situation, le HCR a confié la gestion de cette population réfugiée à l’OFADEC.
Les tâches de OFADEC étaient les suivantes en 1989 :
– Gestion de 250 camps de réfugiés sur un rayon de 500 km.- Distribution de vivres et suivi d’une population de 66 075 réfugiés.
En 1998 les secteurs de l’éducation et la santé ont été confiés à l’OFADEC en plus deLe secteur santé concernait 14 cases de santé.Le système éducatif touchait plus de 1.200 enfants.
Ces enfants seront intégrés dans le système éducatif sénégalais en juillet 1998.
De 1990 à 1995 l’OFADEC a mis en œuvre des activités génératrice de revenus. Cela s’est traduitpar la création d’exploitations agricoles sous irrigation et sous pluie autour des camps de réfugiés.
Les terres exploitées ont été mises à la disposition des réfugiés par les populations locales qui les ont accueillies
Culture irriguée : 200 hectares ont été réalisés avec une production annuelle moyenne de 1200 tonnes de riz par an.Cette activité a touché 1.100 familles.
Cultures pluviales : en moyenne 4.000 hectares sont cultivés sur une base annuelle pour plus de 4.000 familles.
Les résultats de cette activité dépendaient surtout de la pluviométrie.
Micro crédit pour les femmes : le micro crédit a permit aux femmes de mener des activités pour améliorer leurs revenus.
Cette activité a touché plus de 10 000 femmes Toujours de 1994 à 1999 avec le financement du Gouvernement allemand, le HCR a confié la réalisation du programme PIVREM à OFADEC pour la partie agricole.
C’est ainsi que 192 hectares ont été aménagés pour la culture de riz et de légumes.
3.000 personnes ont été touchées par ce programme qui a permit une production annuelle de 2.000 tonnes de riz en vitesse de croisière.
Le programme d’assistance aux réfugiés de Mauritanie s’est terminé le 31 décembre 1995.
Le programme d’éducation a pris fin le 31 décembre 1998 après l’intégration des enfants dans les écoles sénégalaises.
Le programme de santé est transmis aux comités de santé, sous la supervision d’un agent de santé réfugié le 31 décembre 1998. Un programme d’amélioration des locaux et un équipementen matériel et médicaments a précédé ce transfert.
APPUI GOUVERNEMENT ALLEMAND
Toujours de 1994 à 1999 sur financement du Gouvernement allemand, le HCR a confié la réalisation du programme PIVREM à OFADEC pour la partie agricole.
C’est ainsi que 192 hectares ont été aménagés pour la culture de riz et de légumes dans le département de Matam.
3.000 personnes ont été touchées par ce programme qui a permit une production annuelle de 2.000 tonnes de riz en vitesse de croisière.En plus des fonds du HCR, l’OFADEC a mobilisé des ressources importantes avec d’autres ONG pour toucher plus de réfugiés dans des activités génératrices de revenus.
APPUI DE UMCOR1992-2000 :
Superficies mises en culture 157,3 hectares soit 6 exploitations agricoles avec 126 familles bénéficiaires.
En 1995, la production annuelle était de 200 tonnes de riz et 190 tonnes de légumes.
En 1996, la production était de 277 tonnes de riz et 474 tonnes de légumes.
L’appui financier et technique de la CISV 1998-2000 a permis de réaliser 2 exploitations agricoles pour les réfugiés à Diolly et à Dagana soit 32 hectares pour le riz et le maraîchage.