OFADEC

ASSISTANCE – EDUCATION – FORMATION -MICRO PROJET

REALISATIONS

OFADEC TAMBACOUNDA /ORIGINE DU PROJET

C’est en 1977 que OFADEC commence son appui dans la région de Tambacounda.

En plus du problème de la désertification (les pluies sont passées de 900 mm à 600 mm par an)

Le paysannat se trouvait confronté à la monoculture, à l’analphabétisme et au chômage.

L’espoir d’un meilleur avenir allait naître autour des rives du fleuve Gambie.

Nature du Projet

En quoi consiste donc le projet ?

Il s’agit de d’aménager des bandes de terres pour en faire des exploitations agricoles le long de la berge du fleuve Gambie.

Ces terres doivent accueillir une culture intensive de bananes et de produits maraîchers pour l’autosubsistance familiale.

La production de bananes a été choisie par les paysans comme moyen privilégié pour augmenter les revenus.

Cette augmentation des revenus devait contribuer à l’amélioration de la santé, l’éducation, eau potable, promotion de la femme et amélioration de l’environnement.

C’est dans ce sens qu’il s’agit d’un programme de développement rural intégré.

Les acquis de la phase I

Le partenariat OFADEC UMCOR a permis de démarrer les activités dans les villages de Wassadou, Bantantinty, Adiaff et Sankagne.

Ce partenariat a confirmé la faisabilité de la production de bananes sur les berges du fleuve Gambie.

Les premières productions ont montré le potentiel des revenus qu’on peut tirer de la culture de la banane.

Ces résultats ont poussé à l’extension des cultures qui passent à 180 hectares.

Phase II

En 1982 le partenariat avec Développement et Paix a prmit de porter la superficie cultivée à 324 hectares avec 1191 parcelles individuelles.

A la fin de la phase II 1493 producteurs dont 716 femmes produisaient 2611 tonnes de bananes (production de 1986).

Cette production couvrait 30% des besoins du Sénégal en bananes. Elle a aussi amélioré les conditions des producteurs dans les domaines suivants :

Chute de la malnutrition de 47 % à 1.5%1075 enfants protégés contre les principales maladies

10 écoles avec 20 classes fonctionnelles, un revenu annuel qui passe de 200 $ à 600 $

Phase III

La phase III s’est attelé aux priorités suivantes : renforcer les coopératives et les rendre autonomes.

L’objectif ultime a été atteint en juillet 1991 avec le transfert complet de toute la gestion de ces exploitations aux paysans regroupés en fédération.

A ce jour les fédérations paysannes poursuivent l’exploitation de la banane et ont porté la production à 4000 tonnes (1992)

En 2001 les superficies mises en culture dépassent 450 hectares, la production assure une couverture des besoins nationaux en bananes de 45 %

Le contrôle de toutes les activités est assurées par les paysans regroupés dans leurs fédérations.

 

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